La grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’……une sauterelle

Tout à fait Orpa, tu as beaucoup de lecture en perspective...
Mais... N'oublie pas que nous aussi on aime lire donc pense à nous raconter par le menu tout ce qui t'es arrivé en 2019 !

pffff...............
depuis mai, y'a eu beaucoup de choses.
rien d'exceptionnel mais toujours la galére des animaux, puis des factures du fournisseur, puis........
et ensuite j'ai eu de la chance de trouver un peu de boulot,pour compléter , et ma frangine m'a filer un sacré coup de main
donc cette année, si tout va bien je compte bien recommencer et prendre encore des heures de ménages a faire a deux.

c'est dur mais ça vaut le coup

puis aprés toute la saison, j'ai pu partir voir maman, 4 jours.

coté santé; y'en aurai des choses a dire mais... on se contentera de garder ça pour nous
je ne vous parle même pas de la méno, j'ai stoppé le ventilateur en octobre, et en plus il a rendu l'ame .
je me dis que c'est peut etre bon signe

et maintenant je prépare mes recherches pour les locations de cet été.

Oui, je comprends. On est pris dans une montagne de choses à faire, de trucs à gérer et on a du mal parfois à se sortir de tout ça. Le temps file tellement vite ! Mais c'est bien que tu partages le boulot avec ta sœur, à deux c'est plus sympa et plus motivant... Et si financièrement vous vous y retrouvez, c'est parfait !

Pour la santé, j'espère qu'il n'y a rien eu de grave et que c'est derrière vous maintenant.

en fait, tout est lié ..., tant que tout se soigne, se répare ou se remplace, on est en santé. suffit surtout d'avoir une bonne mutuelle !!!

aprés ce sont des petites choses qui font que tu t'aperçois que tu n'as plus 30 ou 40 ans, et que tu dois accepter certains bricolages , car aprés tout, si personne ne voit rien, pas besoin d'étaler son anatomie
j'ai passer l'age

même pour les cheveux j'arrive a tricher , ma frangine se moque de moi et me dis que franchement je suis pas comme les autres

"tricher" si on veut... Si on a la possibilité de "gommer" certaines choses, pourquoi s'en priverait-on ? Tricher, c'est dire que tout est naturel quand rien ne l'est. Ne rien dire, ce n'est pas tricher, c'est laisser aux autres interpréter comme ils veulent !

Par deux fois déjà, j'ai tenté de savoir, par voie détournée, auprès de mon éditeur, où "on" est était, question "chiffres" (y'a pas ! déformation professionnelle !)...

Pfft ! A chaque fois il ne répond pas à cette question...

Hier soir, je lui ai filé le lien d'une chroniqueuse littéraire que zhomme kiffe (il n'arrête pas de me tanner pour que je lui fasse parvenir mon roman.... Il doit rêver de m'entendre citée à Télé-matin, sur France-Inter, ou me lire dans "ELLE".. (euh ??? il ne lit pas ELLE !)  

J'ai contacté le magazine où elle semble avoir plus de "poids" que dans les autres médias cités, j'ai eu les coordonnées pour passer le "test"... que j'ai fais suivre à mon éditeur (question : on fait comment ? Vous vous en chargez ou c'est moi qui m'y colle ?)... En même temps, je demandais si ça marchait bien, si mes promesses d'achat reçues étaient transformées en vente..

M'a informée en retour ce midi : il s'en occupe, mais, que je ne me fasse pas d'illusions, ce genre de chroniqueuse ayant pignon sur rue ne s'intéressent pas aux publications de petites maisons d'éditions ni aux jeunes auteurs !

Ne m'a pas répondu franchement sur le nombre d'exemplaires vendus, mais comme je lui ai fais remonté l'info que certains lecteurs ont relevé des coquilles (je n'ai toujours pas lu mon roman broché !!! - pas le temps ! Je suis sur  le roman d'un de mes collèges, et la promo, ça bouffe du temps, mine de rien....   ). Il m'encourage à lui fournir TRES rapidement les corrections éventuelles à apporter pour la réimpression, m'apprenant que la version numérique serait de ce fait mise à jour automatiquement...

Alors, j'interprète, je transpose... j'imagine...

Une demande de réimpression serait imminente ?

De mémoire, la première "campagne" était de 100 exemplaires.
Frangine tente de "tenir" les comptes, entre ses promesses à elles et les miennes... En regroupant nos informations, on aurait dépassé les 60 exemplaires...



Môssieur l'éditeur nous a adressé un mail un jour (à tous ses "auteurs"... (une dizaine, à peine ?) en nous rappelant sa filière de distribution, et appuyant sur le fait que le meilleur vendeur était l'auteur, direct ! Donc que l'on n'hésite pas à contacter tel site de notre connaissance, telle enseigne ou telle librairie de quartier, qu'on se mette en avant : il assurera les arrières, organisera les séances de dédicaces, à ses frais....

Le pire... C'est que je m'amuse tellement dans mon rôle de VRP de Marie-Jo !!! Jamais je ne l'aurais cru !


   

Sinon...Dimanche avant dernier....Grrr.... En pétard de voir zhomme affalé en mode rien-foutre à baver et s'exciter devant un match de Rugby à la télé...

J'ai vu, par hasard, en traînant sur le forum des Jeunes Ecrivains, qu'un concours de nouvelles était en cours (j'y ai déjà participé, par trois fois, il y a quelques années... Depuis, j'ai lâché l'affaire, pour m'occuper des miennes....)

En moins de deux heures (le temps du match !), j'ai pondu ma nouvelle... (il y a des thèmes imposés.... et des contraintes à la con qu'il faut respecter, ce qui met du.... Piment dans les épinards !)

Pfffttt... On est à l'arrivée 8 participants (ce n'est pas énorme, on a connu mieux... Mais, c'était encore la période des fêtes de fin d'année, calme plat de fréquentation du fofo....)



Je kiffe la mienne (forcément !)... J'ai fais exprès de ne pas respecter à la lettre certaines consignes (le gagnant doit organiser le concours suivant.... Oh ! J'ai un métier, moi... (enfin deux !) et je ne vise certainement pas la première place (mais surtout pas la dernière !)

J'en suis à la lecture et à la notation des publications de mes "concurrents" (mais néanmoins amis)....

Y'a du lourd !

Ce forum, décidément !!! C'est une pépite !!!... Lu tout à l'heure une nouvelle (je m'en goinfre deux par jour, pas plus, pour être sincère dans mes notations et commentaires), qui m'a tiré les larmes de mes gneux !

Tu me fais rire à t'exciter comme une puce !!!
Et d'un côté, et de l'autre... tu es sur tous les fronts !
Par contre, je suis stupide mais je ne savais pas qu'on pouvait te faire parvenir les erreurs (orthographe ou autres) concernant "Marie-Jo". Il y en a une ou deux qui m'ont égratignée la vue (mais tu sais à quel point je suis tatillonne ! ) quand je lisais le roman sauf que je n'ai pas pensé à les relever. Je croyais que c'était foutu, moi !!! Zut !!!
Et en plus, je t'en avais pas parlé pour ne pas te foutre les boules... (bah oui, un nouveau-né ne peut être que parfait !!! )

Pour les chiffres, je sais pas, moi... Tu peux pas dire à ton éditeur qu'il te les faudra pour savoir combien déclarer aux impôts ? Tiens, d'ailleurs, en parlant de ça, je suppose qu'il va te falloir déclarer tes bénéfs... Ca se déclare dans quelle case, ça ??? C'est pas un salaire... Remarque, ça reste un "revenu" !

Je me suis déjà renseignée, il y a quelques années (avant d'être éditée) auprès d'une cop' d'un autre fofo qui bosse aux impôts... Je devrais faire une déclaration séparée (sur un autre formulaire). Le taux d'imposition ??? Je lui reposerai la question le moment venu.

Les éditeurs envoient une fois par an (vers Avril), le détail des ventes (nbre d'exemplaires vendus, nbre d'exemplaires envoyés aux professionnels pour faire connaître l'oeuvre (non soumis à droits d'auteurs), le stock de départ, le stock à la date de clôture des comptes.... Bref ! un bilan complet !)
En principe, ils payent en même temps les droits d'auteurs ....et on connaît aussi par ce biais le montant à déclarer aux impôts...



Je ne savais pas non plus qu'on pouvait apporter des modifications. Je pensais qu'un mail ou coup de fil à l'imprimeur était de mise pour relancer une édition "Salut, Maurice ! Tu me refais 100 exemplaires de la Marie-Jo ?"

Mon fils insistait tellement (le p'tit), me demandait de me renseigner, m'a envoyé systématiquement un mail à chaque coquille découverte !
Du coup, une de mes collègues qui est très pointilleuse m'a appris qu'elle prenait en photo avec son smartphone, chaque bizarrerie relevée, et qu'elle pensait me faire un "topo" quand elle aurait fini (ça va : elle n'avance pas bien vite dans sa lecture !)... L'autre (la "Val") a quasi-fini, mais promet de noter ce qu'elle verra (elle aussi m'a parlé souvent de mots manquants !)

Une faute incombe à mon logiciel de correction (est-ce celle là qui a failli te rendre aveugle ? - p119 : me fouettera foutras donc-tu la paix.... Mon fils et ma collègue l'ont relevée, fiston s'est moqué ("il ne faut pas accepter toutes les propositions de correction !")...

En tout cas, je note que tu ne voulais pas me foutre les boules, et je trouve que c'est très délicat de ta part (mais, t'inquiète... je ne pendrais pas avec un élastique !)  

Un petit resume ici aussi , merci

Viens faire un tour sur ma page FB dédiée (toi qui est sur FB, pas comme certaines dont je tairais le nom....... )

Je vais t'inviter... (Sylvie Marie Auteur)

Tu pourras lire les infos....

FB, pour moi, c'est "fromage blanc". Point barre.

Bon, le coup du "fouetteras", honnêtement, je n'en ai pas souvenir...
Et c'est vrai que quand on est dans la lecture, l’œil peut "glisser" sur certaines choses. Mais maintenant je comprends pourquoi ton roman est à côté de 50 nuances de Grey... tu vois bien que c'est un roman pour adultes !

Repondu sur messenger

Dis-donc, c'est pas parce que tu écris partout ailleurs qu'il faut dédaigner ton propre journal ! Vilaine fille !!!

Je la vois pax sur FB non plus

Si, je suis sur face de bouque, tous les soirs... Je commente, je m'amuse, je valide (oupa) : ça reste ma récréation quotidienne (j'ai maintenant deux adresses : une pour la décon'... une plus sérieuse, où j'ai posté pas plus tard qu'hier et avant-hier ! J'y ai partagé ma participation au dernier coucours de nouvelles du forum des J.E... Partagé des morceaux musicaux de référence !

Comme celui ci :



Gauvin Sers... Creusois.. Mon pays d'adoption ! Un ado a fait l'exploit de pondre cela !... Et en cherchant mieux.. D'où qu'il est natif, l'gamin ? Je vous le donne en mille ! Du Finistère !!!   Décidément, la Creuse et la Bretagne : deux pays de Granit, indissociables !


Ou avoué avoir trouvé trop tard après ma participation au concours n° 64...ce clip.... (le thème retenu est : les gares et les trains....Mdr ! en période de grève, de galère pour les usagers... ça inspire, fatalement... Sauf que le concours a eu lieu juste après les fêtes de noël, et que du coup, ne sommes que 8 participants ! ça fait peu.... Tant pis !



J'ai pris l'option de raconter une banale histoire d'adieux sur le quai d'une gare..



Verdict mi février.. M'en fous de mon classement (ok ! je serais très vexée de terminer dernière : ce n'est jamais arrivé !)... Mais je me kiffe, j'aime ce que je produis... Je me sens en parfaite harmonie avec moi-même !

En avant-première.... (roulements de tambour)....
Le concours J.E. n°64......



1. Les thèmes



Thème de Jdoo :
Gares et trains

Thème de Dan Souplincot :
Vent

Thème de Jerulis :
Rome

2. Les contraintes


Contrainte no 1
L'histoire doit se dérouler dans une cour d'école avec des enfants de 12 ans max
Contrainte no 2
Il y aura une forme géométrique par paragraphe (répétition non consécutive autorisée)




Nouvelle 6
(ma mienne !  A lire à l'écoute du MP3 de Jean-Louis Aubert, qui rhytme bien le truc (nouveau concept, peut-être en voie de développement, mis au point par une de mes copines du forum : partager l'ambiance musicale qui a accompagné son écriture....) Perso, je kiffe, ça nous plonge directement dans son univers... Mais, aussi, la lecture et le ressenti ne sont-ils pas personnels ? (A débattre...)


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(lien musical pour accompagner la lecture)


Ils sont arrivés trop tôt, comme d’habitude.

Gaby est un phobique de la ponctualité. Hélène s’est tant de fois moquée de lui. Ce matin, encore, pour une dernière, comme un point final, elle lui a fait remarquer qu’un train était rarement en avance : quelques fois à l’heure, le plus souvent en retard de quelques minutes !

Il fait les cent pas sur le quai désert, surveille les panneaux d’affichage. Il fume cigarette sur cigarette, tente en vain de cacher sa nervosité.

Elle a pris place sur un banc de métal glacé, emmitouflée dans ce trop grand manteau en laine qu’elle s’est approprié dans la garde-robe de son défunt père.

Le vent se renforce.

Elle frissonne et marmonne :

– C’est un vrai courant d’air, ce quai de gare !

L’heure fatidique approche. Son amoureux va monter dans ce maudit train. Lui adressera-t-il un ultime signe de la main ? Elle ne parierait pas là-dessus.

Elle lutte pour chasser de son esprit cette chanson qui tourne en boucle depuis hier soir. Elle implore, même : Jean-Louis Aubert, vire, fous le camp de dedans ma tête ! J’ai compris le message, inutile de me le répéter…

Voilà, c’est fini !

Gaby a tenté de mettre les formes, d’argumenter son irrévocable décision.

Voilà, c’est fini !

Ne pas le retenir. À quoi bon, si de son côté il a déjà tourné la page ?

Ne pas le supplier, lui cracher son amour en pleine face, lui demander des conseils pour continuer à vivre sans lui. À quoi bon ?

Voilà, c’est fini !

Gaby la rejoint, s’assied à ses côtés, sur ce banc glacé.

Que c’est triste, un quai de gare de campagne en décembre.

– Rentre si tu veux, n’attends pas avec moi. Tu es frigorifiée, tu as les lèvres toutes bleues, tu vas attraper la mort.

Hélène enfonce les poings dans ses poches.

Voilà, c’est fini…

Pourquoi tant de prévenances, alors ?

Redoute-t-il les adieux sur un quai de gare ?

Pour sa part, elle n’aspire qu’à profiter jusqu’aux dernières secondes de sa présence, quitte à rester longtemps après le départ du train, seule, dans ce lieu sinistre balayé par ce vent du Nord-Ouest qui vous glacent les os.

Voilà, c’est fini…

Elle se retient de poser sa tête contre son épaule.

À quoi bon, puisque sa décision est prise ?

C’est fini.

L’horaire prévu de l’Intercité se précisant, un afflux de passagers, restés à l’abri des assauts de l’hiver dans l’enceinte de la petite gare creusoise, envahit peu à peu le quai.

Hélène se distrait en observant les futurs compagnons de voyage de son… Pour la première fois, elle envisage le mot : son ex.

Beaucoup sont encombrés de gros bagages. Elle devine des cadeaux de Noël pour leur famille parisienne.

La gare de La Souterraine reprend vie.

Une petite fille, habillée tout en rouge, extirpe une craie de sa poche et commence à tracer des formes géométriques sur le bitume.

Hélène ne quitte plus des yeux cette enfant qu’elle apparente à un lutin du Père Noël.

C’est fini.

– Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait, ou n’ai pas fait ?

Elle se mord les lèvres. Elle s’était jurée, pourtant !

Elle lève les yeux vers celui qui s’apprête à la fuir. Il observe ses chaussures, comme s’il les découvrait pour la première fois.

– Tu n’as rien à te reprocher. Ne te torture pas. C’est de ma faute, entièrement. Tu m’as trop donné, tu me fais peur.

– Elle est nulle, cette réponse !

Irrecevable !


Elle n’arrive pas à se remémorer leur discussion d’hier soir, annonce brutale, imprévisible. Elle n’a retenu qu’une seule chose :

C’est fini.

Les haut-parleurs censés prévenir de l’entrée du train en gare se mettent à siffler, à grésiller, une voix semble faire une annonce, mais le résultat est inaudible.

Les voyageurs se regardent, interloqués :

– Qu’est-ce qu’il a dit ? Vous avez compris quelque chose ?

Deux ou trois hommes s’en retournent à l’intérieur de la gare, en quête de plus amples informations.

– Je ne suis pas encore prêt pour fonder une famille, Hélène. Tu te projettes dans l’avenir, loin, très loin. Je ne sais pas si j’aurais les épaules pour… C’est trop tôt pour moi.

Il soupire :

– Tout va trop vite. Tu vas trop vite…

La fillette a déjà tracé la Terre et les premiers rectangles prennent forme…

– On aurait pu en discuter, avant…

À quoi bon ?

C’est fini.

La petite achève son œuvre et inscrit maintenant avec application dans le demi-cercle placé tout en haut : CIEL.

Elle jette aussitôt sa craie sur la case portant le numéro un et se réchauffe en sautillant sur sa marelle.

La nouvelle se propage…

Une clameur monte, des mouvements d’humeurs sont perceptibles.

– Font chier avec leur grève !!! On fait comment, nous ?

Gaby pose sa main sur l’épaule d’Hélène :

– Ne bouge pas, je vais voir ce qu’il se passe.

Elle l’observe en pleine discussion avec un couple.

Sa gorge se serre. Surtout, ne pas pleurer ! Par pitié ! Pas ici, pas tout de suite !

… Fini…

Oh qu’il va lui manquer ! Jamais elle ne pourra l’oublier, son bel amour. Oui, elle voulait des enfants avec lui, oui, elle envisageait sa vie auprès de lui, jusqu’à ce que la mort les sépare.

À quoi bon ? Autant se faire une raison, là, maintenant ! Faire ses adieux, ici, définitivement !
… Fini... (Casse-toi, Jean-Louis Aubert ! ça suffit là ! J’ai pigé, acté… Barre-toi, putain !!!)

Elle essuie discrètement le coin de ses yeux alors que Gaby revient vers elle en faisant de grands signes fatalistes.

– Le train est annulé. On n’a aucune information quant au suivant.

Hélène note qu’il n’a pas ponctué sa phrase par « la tuile ! » et propose :

– ll fait trop froid ! Qu’est ce qu’on fait ? On rentre à la maison ?

Les yeux de Gaby se brouillent, il l’attire contre lui et murmure :

– Oui, rentrons, à la maison.

L’enlaçant plus fort, il ajoute en lui déposant un léger baiser sur la tempe :

– Je te demande pardon…

– On doit parler, tu ne crois pas ?

Il acquiesce en lui replaçant sa mèche rebelle derrière l'oreille, avec une infinie tendresse.


En s’éloignant de la gare de La Souterraine à bord de la voiture de celle avec qui il aimerait bien partager le restant de sa vie, Gabriel a une pensée émue envers les grévistes de la SNCF : merci, les gars, vous m’avez évité de faire une sacrée connerie !

Sinon, mes dernières actualités... On me prend pour le coup pour un écrivain public !

Ma collègue, en instance de divorce, veut produire un courrier à charge contre son mari, me demande une correction et mise en page..... Moi, j'ai payé quelqu'un pour faire ça : une correctrice professionnelle... Ce n'est pas mon rayon !


Mâman ! J'ai peur !!!!

Transmets-moi sur mon adresse, je te ferai ça (discrétion assurée). Je suis rompue aux courriers de ce genre, avec mon ex-con-joint, j'ai été à bonne école... Pi j'ai été secrétaire aussi... quand j'étais jeune, dans une autre vie !

J'ai adoré ta nouvelle et aussi le morceau du p'tit jeune avec les Légo. Ça m'a rappelé notre action devant une nana de je sais plus où qui était venue dans l'école primaire de mon fils pour nous parler de la fermeture "inévitable" d'une classe (l'école était déjà regroupée sur trois villages). Tous les parents unis lui ont fait front, le ton a été super virulent et... on a sauvé la classe ! C'était déjà il y a près de 20 ans, je vois que les choses ne s'arrangent pas... Très beau texte, jolie voix, belles idées... Je lui souhaite beaucoup de succès ! Malheureusement, je suis pas sûre qu'on passe son clip à la télé, c'est trop engagé. On préfère nous diffuser de la daube ou des trucs de cité, "la banlieue qui souffre", c'est plus vendeur ! Les bouseux de la campagne, comme il le dit, ça n'intéresse personne...

Détrompe-toi : Gauvin Sers passe à la télé (pas le clip avec les légo, mais le sien, d'origine) :

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Alors j'en suis heureuse pour lui. Peut-être qu'il est tombé dans la bonne période (gilets jaunes, manifs de tous les corps de métier, ras-le-bol général, etc...) parce que souvent, ces chanteurs à textes passent à la trappe au profit des rappeurs, bien plus médiatisés et bien plus "parisiens" (sans vouloir jeter la pierre aux parisiens, hein ! ). En tout cas, le morceau est chouette.

Le clip-légo, du jeune ado, breton.... Il dépasse tout ! Quel message !

J'aime nos "remplaçants".. J'ai grande confiance en la génération future : rien n'est perdu !

Y'a des critiques qui le comparent à... Renaud, voire à un Brel, un Brassens !



Il ira loin, notre Creusois ! Il parle vrai ! Y'avait trop longtemps que ça manquait dans le PAF !